Emprise  Harcèlement  Violences

 

Permanence de 14h à 16H à la maison des syndicats de Chartres sur R.V.

le deuxième et dernier lundi du mois ou sur Lèves.

Violences psychologiques

phénomènes d'emprise, influences toxiques, pressions.

On ne mesure pas un système d'emprise, une influence délétère comme on mesure même difficilement un champ magnétique, une relation entre des électrons. Les violences psychologiques appartiennent à ces évènements que la perception humaine ne peut restituer conformément au principe des sciences dites "dures". Ce sont bien des "réalités", des "courants", des "champs", des "relations", qui attaquent, qui activent, modulent, opèrent, altèrent, mais ce sont toujours des influences presque invisibles, des faits à la limite du perceptible, ce qui les rend, on le voit bien en Droit, si difficile à démontrer.

La perversion se joue de cette béance, de cet écart, et ce décalage profite à l'agresseur qui ne semble que rarement pouvoir être ramené à un principe de responsabilité et de justice. Par un autre effet pervers du temps présent, c'est comme si, de plus en plus, quelque chose venait faciliter ce qui prend le chemin d'une certaine toxicité. Comme si, quelque chose dans ce temps fou venait en rajouter dans la difficulté à pouvoir pointer les choses et convenir de la réalité, quand tout semble parfois chancelant, imprécis, instable. Le "temps", c'est à dire quoi ? une "époque", un ensemble complexe fait de faits sociologiques, politiques, historiques semble laisser de moins en moins de place à une petite raison cartésienne rassurante et à la "vérité" de ce que l'on voit, de ce que l'on a vécu.

Comment faire la différence, prendre la mesure des choses, ne pas tout confondre, tout mêler entre ce qui est déjà si intriqué, chahuté, précaire ? Chacun peut avoir de bonnes raisons après tout de se considérer en "victime". Comment faire ?

Du côté de la clinique, c'est à dire des symptômes, les faits sont plus têtus et révélateurs. Un trauma psychique n'est pas une dépression passagère, un épuisement professionnel, un petit coup de déprime et la sidération psychique consécutive à un viol, un petit coup de blues.

A l'heure où dans la langue commune elle-même tout se confond, tout est résilient et empathique, narcissique et question d'égo, il est important de faire le distinguo et de ne pas dire ou faire tout à fait n’importe quoi.

 

Moins dangereux que l'espoir, le réel.

La côte sauvage ETE 2023

Notre mission

Prendre le temps d'envisager les choses sans décider trop vite ou pas au bon

moment. Ecouter, entendre, comprendre

ce qui se joue, ce que la personne veut

faire, engager, mettre en attente.